Alors que la COP 26 se termine, la Science scénarise l'avenir
Le rapport provisoire de l’Organisation Météorologique Mondiale, organisme des Nations Unies faisant autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau, a été porté à la connaissance du public à l’occasion de l’ouverture de la COP 26.
Le rapport dévoile notamment que les 7 dernières années sont les plus chaudes enregistrées à ce jour, c’est-à-dire depuis l’ère pré-industrielle de la 2nde moitié du 19ème siècle. Si le phénomène du réchauffement climatique n’est plus guère sujet à controverse, il n’en va pas de même sur ses conséquences sur les écosystèmes et les sociétés humaines.
Depuis l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes jusqu’aux migrations de masses dues à la crise de la faim ou de l’eau, la Science tente d’anticiper des scénarios qui mobilisent quasiment toutes les disciplines actuelles, car jamais la notion d’effet papillon ou d’écosystèmes connectés ne nous a semblé aussi concrète que depuis ces dernières années. Ainsi, si le réchauffement climatique provient essentiellement du rejet excessif de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, largement en lien avec les activités de l’homme depuis 2 siècles : toutes les actions limitant ces rejets, voire diminuant les concentrations actuelles doivent être envisagées.
Comment UniLaSalle contribue au travers des programmes pédagogiques et de Recherche à lutter contre le changement climatique ?
UniLaSalle, qui a placé les Objectifs du Développement Durable (ODD) au centre de sa politique pédagogique et de Recherche, encourage sur ses 4 campus les réflexions scientifiques et la mise en œuvre de programmes de recherche qui participent à transformer nos sociétés vers davantage d’adaptabilité.
Cette stratégie vise tout autant à imaginer des innovations pour les filières, les territoires et la société civile qu’à sensibiliser et former nos 4000 étudiants ingénieurs en leur faisant bénéficier des dernières avancées scientifiques pour une compréhension globalisée des défis qui les attendent.
Limiter les émissions des gaz à effet de serres (GES) s’envisage à UniLaSalle en développant des solutions innovantes et durables pour stocker et économiser l’énergie et les ressources.
Il peut s’agir d’accompagner la démarche agroécologique en préservant la biodiversité et redonner aux sols leurs capacités à réguler les flux de gaz et leur faculté à retenir le carbone, ou encore remplacer durablement les matériaux plastiques par des matériaux biosourcés à faible empreinte carbone.
Il peut également s’agir de recycler et valoriser les ressources urbaines, massifier l’accès aux énergies renouvelables terrestres, adapter ou repenser les systèmes alimentaires et leurs transformations, ou encore adopter les modèles socio-économiques agricoles adaptés à l’économie des intrants et des ressources naturelles des écosystèmes nourriciers.
Ainsi, c’est en cultivant la multidisciplinarité et en proposant des réponses sur plusieurs fronts que la Recherche d’UniLaSalle contribue à appréhender et ouvrir des perspectives dès maintenant, pour atténuer le changement climatique.
Accueillons la COP 26 comme une nouvelle opportunité d’agir et de mettre en action les bonnes volontés et la technologie, car des solutions émergent en permanence et s’il appartient à la Science d’alerter, il lui appartient également de faire entendre que des alternatives existent et que si elles n’existent pas aujourd’hui, c’est ensemble que nous les construirons demain.