Dans le cadre de leur MIR (mémoire d'initiation à la recherche), 4 étudiants de 3e année d'ingénieur en Géologie et Environnement se sont rendus sur l'île d'Yeu pour y étudier la gestion des ressources en eau.
Augustin Auger, Camille Baulain, Mathilde Gérard et Baptiste Stefanuto, élèves-ingénieurs de 3e année en Géosciences et Environnement, sont fraîchement rentrés de Vendée avec une nouvelle expérience terrain dans leurs bagages. Dans le cadre de leur Mémoire d’initiation à la recherche (MIR), ils ont effectué une mission de 15 jours sur l’île d’Yeu autour de la thématique des ressources en eau et de leur gestion, une problématique importante sur cette île de l’océan Atlantique.
« Le Collectif agricole de l’île d’Yeu nous a subventionnés pour réaliser une étude globale sur les ressources en eaux superficielles et souterraines à l’échelle de l’île » explique Michaël Goujon, enseignant-chercheur en hydrogéologie et sites et sols pollués et encadrant du groupe d’étudiants en compagnie de Pascale Lutz, enseignante-chercheure en géophysique.
Une première expérience en hydrogéologie
« Pour nos 4 étudiants, qui s’orientent vers l’hydrogéologie, c’est une première expérience dans le domaine et un réel moyen de mettre en œuvre leurs connaissances en Géosciences et Environnement » poursuit l’enseignant-chercheur. « Outre l’intérêt technique du projet, il y a un réel attendu de résultats de la part des membres du collectif (d’où une petite pression supplémentaire) et un aspect sociétal et de communication très fort sur le projet car nous rencontrons les habitants pour mesurer et prélever leurs puits ainsi que pour connaître leurs habitudes/usages concernant les eaux souterraines. Nous passons aussi beaucoup de temps à communiquer autour de la démarche et à expliquer aux curieux ce que l’on fait avec tout notre matériel. Pas simple de passer inaperçus ! »
Une première expérience qui conforte Mathilde dans son envie de s’orienter vers l’hydrogéologie en 4e année.
« L’étude que nous devions mener sur l’île d’Yeu m’a permis d’en apprendre davantage sur l’indispensable ressource qu’est l’eau. En effet, celle-ci n’est pas infinie, elle est parfois mal utilisée ou mal recyclée. D’autre part, j’ai également développé mes compétences en géophysique avec l’aide de Pascale Lutz et j’ai pu obtenir des informations concrètes sur le parcours d’approfondissement Hydrogéologie et risques naturels grâce à Michaël Goujon. Ce qui a d’ailleurs conforté mon choix de spécialisation en 4e année. »
Le MIR, un premier rendez-vous avec la recherche
Le terrain est une composante importante de la formation d’ingénieur en Géosciences et Environnement d’UniLaSalle. Une modalité d’enseignement qui plait à tous, et en premier lieu aux étudiants, à l’instar de Camille.
« Le terrain est une coupure dans ma scolarité de par son rythme nouveau et en même temps une continuité de nos enseignements prodigués par l’Institut. Il nous permet de voir nos compétences sous un jour nouveau et ainsi faire le point sur notre cursus, tout en faisant apparaître de nouveaux questionnements. Dans mon cas, le terrain est un vrai boost pour ma motivation ! »
Le Mémoire d’initiation à la recherche (MIR) s’intègre dans cette logique. Réalisé tout au long de la 3e année du cursus ingénieur en Géosciences et Environnement, ce projet de recherche au long cours invite les étudiants à se rendre sur le terrain et à poursuivre bien souvent leur analyse sur les plateformes de recherche d’UniLaSalle. Un moyen de leur apprendre la rigueur de la méthodologie scientifique et leur donner le goût de la recherche pour envisager, pourquoi pas, une carrière dans ce domaine.