Dans un contexte de demande de transparence dans les pratiques agricoles vers des solutions plus durables et écoresponsables, le projet PARHY vise à répondre à l’une des problématiques majeures du marché agricole : le contrôle de l’apparition et du développement des insectes dans les stockages céréaliers.

Le projet PARHY propose ainsi de limiter la présence des insectes ravageurs du grain (tels que le charançon, le sylvain et le capucin) dans les céréales stockées par l’application d’ozone gazeux.  

Cette solution, innovante et unique au monde, a pour ambition la réduction de l’impact environnemental, la suppression de l’emploi d’insecticides et l’amélioration des conditions de conservation des grains. 
Sa mise au point a été possible grâce au travail de recherche et développement de l’Institut Polytechnique UniLaSalle sur l’ozone et à l’équipement conçu par STOLZ, société experte en solutions pour l’industrie agroalimentaire.

Développé dans le cadre de l’appel à projets du Gouvernement Français « Innover pour réussir la transition agroécologique », le projet PARHY est soutenu par le « Programme d’Investissements d’Avenir et le Plan de Relance » et s’est vu attribué un budget de 2,8 millions d’euros, opéré par Bpifrance. 

« Cette subvention marque l’engagement et le soutien de l’Etat français pour une agriculture et une industrie agroalimentaire plus fiable et plus saine » affirme Jérémy Carlier, Responsable de suivi de Projets chez BpiFrance, présent à la réunion de lancement.

Par ailleurs, le consortium PARHY a également obtenu la labellisation des pôles de compétitivité B4C Bio Economy for Change et Vegepolys Valley.

Les travaux de construction et d’implantation du démonstrateur débuteront en automne 2023 sur le site de l’URAP Moislains (80). Piloté par les organismes stockeurs de l’URAP (Unéal, Ternoveo, Nat’Up et Cérèsia), le site URAP Moislains est le terrain idéal pour l’expérimentation grâce à la diversité de cultures présentes (céréales, oléagineux, protéagineux) et à sa proximité des grands réseaux autoroutiers et le canal Seine Nord-Europe.

Pendant trois ans, les acteurs du consortium travailleront ensemble sur l’expérimentation et le développement de cette solution unique et novatrice à l’échelle industrielle, dont la première phase d'expérimentation intensive débutera au printemps 2024. 

A l’horizon de l’année 2026, la volonté du consortium PARHY est de déployer cette solution technologique à l’ensemble des acteurs de la filière céréalière française puis à l’international, tout en mettant l’ingénierie française au service de la transition agroécologique.