Avec un taux d’adhésion de près de 80%, les expériences immersives sont plébiscitées par les étudiants d’UniLaSalle. Au-delà de l’aspect ludique, les technologies immersives telles que la réalité virtuelle ou la 3D rendent les apprentissages plus engageants et plus percutants, en favorisant la mise en action et la réitération des mises en situation. 

Mais saviez-vous que près de 50% des solutions de réalité virtuelle à 360° utilisées sur nos campus ont été développée « maison » par la Direction de l’innovation pédagogique d’UniLaSalle ?

Marion Flautre, responsable Innovation pédagogique à UniLaSalle, nous explique l’intérêt de ces technologies sur les apprentissages, et comment elles sont mises en œuvre dans nos enseignements. 
 

En quoi les solutions immersives peuvent-elles faciliter les apprentissages ?

"Les technologies immersives rendent les apprentissages plus engageants, plus percutants, la mise en action des étudiants favorise l’ancrage mémoriel pour des apprentissages « plaisir » et durables.  

L’étudiant devient acteur, le « héros » de sa propre formation. Il va devoir résoudre par lui-même les problématiques posées dans le scénario. Grâce à ces solutions, le terrain entre directement dans les salles de cours ! Les étudiants sont en situation plus rapidement et plus fréquemment, l’ancrage mémoriel est également plus important.

Au-delà du "Learning by doing" si cher à UniLaSalle, ces technologies ont aussi l’énorme avantage de faciliter la réitération de la mise en situation et de faire pratiquer les étudiants en toute sécurité, permettre la mise en situation dans des environnements proches de la réalité à laquelle ils seront confrontés. La répétition virtuelle du geste leur permettra de le maîtriser avant de l’appliquer en situation réelle."

Comment utilise-t-on les technologies immersives à UniLaSalle ?

"A UniLaSalle, 80% des enseignements immersifs sont liés à l’usage de la réalité virtuelle à 360° ; les 20% restants concernent la 3D.  Près de la moitié des solutions 360° sont développées « maison » par la Direction de l’Innovation pédagogique. L’autre moitié est du contenu « sur l’étagère », clé-en-main, développé par les éditeurs ou mutualisé avec d’autres établissements.  
Ce mix nous permet de gagner du temps là où le développement 3D sur des sujets plus complexes requièrent plus de temps.

L’immersion concerne toutes nos formations, sur tous nos campus. Elle peut recréer une expérience « de terrain » sans bouger de l’école, visiter un labo, simuler une situation de conflit en management, prendre en main un système ou apprendre une technique.  

La diversité des solutions déjà existantes nous permet de varier les usages. La réalité virtuelle peut par exemple s’accompagner d’une séance réflexive. On équipe un étudiant « acteur » d’un casque de réalité virtuelle et les autres étudiants voient ses actions en miroir à l’écran de la salle de cours. C’est une excellente manière d’engager le débat et de trouver la solution ensemble.

Ces expériences immersives, souvent très appréciées, obtiennent un taux d’adhésion de 80% chez nos étudiants.

De nombreux usages sont à inventer et les solutions auteurs nous permettent de gagner un temps phénoménal pour produire des expériences clés en mains en un temps record."

Comment voyez-vous l’évolution de la réalité virtuelle à moyen terme ?

"Je vois deux grandes tendances se dessiner : l’intégration de l’intelligence artificielle, et la montée en puissance des jumeaux numériques.  

Certaines solutions commencent déjà à intégrer des avatars IA, ajoutant une dimension sociale à l’expérience immersive.

La fusion de la technologie des jumeaux numériques et du métavers qui offre la possibilité d’environnements virtuels fidèles au monde physique offrant aux utilisateurs une expérience plus captivante et immersive. 

A suivre..."