A l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes et de la conférence « Ingénieur, ingénieure, pourquoi pas toi ? » organisée le mardi 9 mars 2021, UniLaSalle a choisi de mettre en lumière les étudiantes et les étudiants qui ont décidé de s’engager dans la lutte contre les discriminations, et notamment contre celles faites aux femmes.
Campus de Beauvais
Elle est l’une des dernières nées sur les campus d’UniLaSalle. Depuis 2019, la com’ Universal entend promouvoir l’égalité femmes-hommes, la diversité et la visibilité de tous sur les campus d’UniLaSalle. « Notre com’ a été plutôt bien accueillie à l’école, on a eu de nombreux messages de soutien sur les réseaux, notamment des Alumni » affirme Noémie.
Dans le viseur de l’association étudiante, qui a choisi de reprendre les couleurs du mouvement des Suffragettes pour son logo, les comportements et propos sexistes, mais aussi xénophobes, homophobes et grossophobes. L’objectif poursuivi est de lutter contre toutes formes de discriminations et faire changer les mentalités.
« Il reste encore plein de choses à faire et je trouvais ça bien de m’engager dans un projet qui me tenait à cœur » explique Jesse, membre de la Com’Universal.
Si la pandémie a quelque peu mis entre parenthèses les projets les plus « visibles » de l’association, comme l’organisation de conférences et de tables rondes, ses membres sont loin d’être restés les bras croisés.
« L’action dont je suis la plus fière pour l’instant, c’est le fait qu’on ait exposé dans l’agora des photos et des panneaux des grandes figures du féminisme à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars » raconte Marine. « Le message qu’on essaie de faire passer avec la Com’ Universal, c’est de faire comprendre que l’égalité femmes-hommes concerne tout le monde, et pas seulement les femmes. »
La Com’ Universal a également mené une campagne de sensibilisation au travers un concours de dessins sur le thème des « femmes de pouvoir » mis en œuvre en collaboration avec les Bureaux des Arts des campus de Beauvais et de Rennes.
Vous pouvez suivre la Com’Universal sur Instagram ou sur Facebook.
Campus de Rouen
Créé dans le sillage de la Com’Universal, le club Universal mène des actions de sensibilisation aux discriminations similaires pour le campus de Rouen. Pour Thelma, l’objectif est « d’encourager chacun à se documenter, à en apprendre plus sur les diversités. Je pense qu’actuellement, toute la haine et les propos déplacés sont surtout dus à de l’ignorance. »
Là encore, les étudiant·e·s engagé·e·s ont dû s’adapter face au contexte sanitaire. La semaine de la diversité a dû être décalée en raison du deuxième confinement, mais le club Universal a pu proposer une alternative avec l’organisation d’une exposition d’affiches présentant une définition et des chiffres-clés autour des principales discriminations (racisme, sexisme, validisme, LGBTphobie). « Souvent, on a tendance à penser que des choses peuvent se dire ou se faire alors que c’est simplement de la discrimination ordinaire. Notre but, c’est de communiquer là-dessus » explique Nina.
« Je suis très fière de notre engagement, du nombre de personnes qu’on arrive à motiver, des gens qui étaient assez discrets mais qui s’engagent quand même pour défendre ces valeurs » s’enthousiasme Jeanne.
Les actions du club Universal sont également à suivre sur Instagram.
Campus de Rennes
A Rennes, l’engagement se décline un peu différemment. Pas de commission à proprement parler mais plutôt des étudiantes et des étudiants qui s’engagent à titre personnel.
Pour faire avancer la cause des femmes, Audren mise sur la sensibilisation et l’information. « J’agis principalement au quotidien, en faisant remarquer certains comportements, et m’informant sur le sujet pour pouvoir défendre et affirmer mes idées. » Une action qui passe notamment par la lecture. « Je pense à la BD Culottées, de Pénélope Bagieu, qui parle de femmes qui ont bravé des interdits ou des normes sociales relevant du sexisme ou du patriarcat, ou encore à la BD « M’explique pas la vie mec » de Rokhaya Diallo, qui donne aux femmes des clés pour qu’elles (re)prennent la parole et investissent leur place légitime. »
Pour Marianne, le simple fait d'avoir intégré une école d’ingénieur la rend très fière. « Ce secteur est souvent à tort dit masculin : j’ai dû en effet sortir de ma zone de confiance et j'ai pu ainsi dépasser certains de mes propres à priori, comme celui de ne pas être à la hauteur d'une filière réputée plus accessible aux hommes. La participation à des journées organisées par "Des filles et des maths" y a beaucoup contribué. »
Inès quant à elle s’enrichit de sa double nationalité française et argentine pour comparer les points de vue et la situation des femmes dans ses deux pays.