Mardi 25 juillet 2017
4 axes de réflexion pour alerter l'ONU
Le statut proposé par les trois associations serait articulé autour de 4 axes :
- Diplomatique, avec la mise en place d'un référent handicap dans chaque ambassade et consulat.
- Médical, pour permettre la disponibilité du traitement et faciliter son remboursement par le pays d'origine.
- Financier, pour limiter les surcoûts liés au handicap (notamment l'accès aux services locaux de transports adaptés).
- Administratif, matérialisé par un document opposable sous la forme d'une carte internationale unique.
Réponse en janvier 2018 ?
La CGE, la Fédéeh et Hanploi CED portent ces revendications en vue du troisième cycle de l'Examen périodique universel (EPU) de la France ; l'EPU est le processus qui consiste à passer en revue les réalisations de l'ensemble des Etats membres de l'ONU dans le domaine des Droits de l'Homme et permet d'assurer une égalité de traitement à chaque pays.
Cette proposition a été soumise au Haut-commissariat aux Droits de l'Homme fin juin 2017. Une lettre va être transmise à Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, pour la convaincre de l'intérêt d'une telle initiative. Le gouvernement français pourra alors décider courant octobre 2017 d'intégrer ou non cette problématique au prochain EPU qui aura lieu en janvier 2018.Le 4 juillet 2017, la CGE (Conférence des Grandes écoles), la Fédéeh (Fédération nationale pour la réussite des jeunes en situation de handicap) et Hanploi CED se sont mobilisés pour interpeller l’ONU sur les difficultés rencontrés par les étudiants en situation de handicap lorsqu’ils doivent réaliser une expérience à l’étranger dans le cadre de leurs études.
Le groupe de travail compte l’implication de Xavier Quernin, chargé de mission handicap d’UniLaSalle et référent handicap de la CGE.La création d’un statut international
Ces trois associations ont proposé au gouvernement de présenter la création d'un « Statut international d'étudiant en situation de handicap ».
L’objectif ? Apporter des solutions concrètes afin de limiter les discriminations dont les étudiants en situation de handicap sont victimes dans l'accès aux cursus internationaux. Les associations partenaires du projet ont soulevé quatre freins :
- l'accès aux soins et à la thérapeutique ;
- la liberté d'aller et venir (problème d'accès aux transports) ;
- l'accompagnement à la vie sociale, culturelle et personnelle ;
- les barrières administratives et surcoûts discriminatoires.