Dans les sciences de gestion, les business games sont souvent l’occasion de mettre les étudiants en situation, mobilisant l’essentiel de leurs connaissances vues en cours. « C’est un outil formidable pour permettre aux élèves de comprendre la cohérence entre les différents modules du parcours « Consulting et pilotage d’entreprise », comme la stratégie, les études sectorielles, la finance, le marketing, le management commercial et le management des ressources humaines, qui sont enseignés séparément » explique Gilles Moreau, enseignant-chercheur à UniLaSalle et animateur de business games. « L’exercice les prépare à la prise de décision et à l’analyse, puisqu’à l’issue de chaque tour du jeu (tous les deux jours), ils reçoivent les résultats de leurs choix et doivent adapter leur stratégie en conséquence. »

Cinq étudiants du parcours « Consulting et pilotage d’entreprise », en 4^e année de la formation d’ingénieur en Agronomie et Agro-industries, viennent d’en faire l’expérience en participant au CESIM Elite Challenge du 15 au 28 mars, un business game en langue anglaise. « Nous voulions nous mesurer à d’autres écoles et nous recherchions le challenge ! »

Durant deux semaines, les cinq étudiants volontaires (le jeu se déroulait sur leur temps libre, le soir et les week-ends) se sont mis dans la peau d’un gestionnaire d’un réseau de supermarchés chargé de remonter les mauvais chiffres obtenus par l’équipe précédente. En compétition avec 25 autres équipes issues d’écoles de commerce, d’universités, des IUT et des écoles d’ingénieurs, ils ont terminé à une très belle 4^e place. Pas suffisant pour se qualifier pour la finale internationale (seules les 3 premières équipes sont sélectionnées au niveau suivant) mais une belle expérience pour Adrien Rat, Martin Canette, Guillaume Van den Bossche, Louis Herbillon et Alexandre Proust, qui participaient ainsi à leur 2^e business game dans leur scolarité à UniLaSalle. « Nous avons aussi pris beaucoup de plaisir ! Cette expérience de mise en application nous a apporté du concret en parallèle de notre formation.»